Intervention de Jean Faniel au Comité Fédéral du MOC Wallonie picarde

Les populismes

Comité Fédéral du MOC Wallonie picarde - 2 mars 2020 Invitation de Jean Faniel (CRISP) pour une intervention sur LES POPULISMES.

Avertissement : afin de rendre ce document intelligible,
nous avons intégré la retranscription des extraits diffusés pendant la conférence.

Depuis deux décennies au moins, le concept de populisme est employé fréquemment, parfois même à tort et à travers. On le retrouve à la fois dans le registre scientifique et, surtout, dans le débat public.
Avant de voir quels sont les contours qu’on peut donner à ce concept dans une approche analytique, il est intéressant de repérer d’abord quelques exemples d’utilisation à caractère politique.

1. L’étiquette « populiste » comme arme politique

Le concept de populisme est largement utilisé dans le débat public. Pour approcher le phénomène, il est intéressant de voir comment il est employé dans les discours, échanges et débats politiques au sens large. Qualifier un acteur de populiste peut en effet avoir plusieurs motivations ou buts.

a. Couper court au débat
Illustration 1 (vidéo)

Pieter Timmermans (FEB) chez Pascal Vrebos (RTL-TVI), début février 2020 :
Aux questions « Est-il normal de gagner 5 millions par mois ? » et « Pourriez-vous vivre avec 1.532€ par mois ?  », P. Timmermans répond : « Moi, je ne m’occupe pas des chiffres, c’est très populiste ! » « Je ne réponds pas, c’est une question populiste ! » « Est-ce qu’on veut que ces gens se trouvent dans le chômage (sic) avec une allocation encore plus faible ? C’est ça la question qu’il faut poser ! Nous voulons que les gens trouvent un emploi, qu’ils peuvent (sic) évoluer. »
P. Timmermans préfère qualifier la question de « populiste » et demander si on veut plus de chômage avec des allocations plus faibles. On ne saura dès lors pas si P. Timmermans pourrait vivre avec 1.532€/mois, ni à quelle hauteur seraient rémunérés ces emplois qui permettront aux « gens » de ne pas tomber dans les affres du chômage et d’« évoluer ». On apprend par contre que P. Vrebos est un « populiste ».
Première utilisation : le terme est employé pour ne pas répondre aux questions du journaliste et pour couper court au débat.

b. Dénigrer ou discréditer son adversaire politique
Outre la sphère médiatique, la ficelle existe aussi dans la sphère du débat politique. Jean Faniel prend pour exemple ce tweet de Denis Ducarme en 2016 appelant à élargir le cordon sanitaire :

Illustration 2 (tweet)

Denis Ducarme : « Le cordon sanitaire devrait aussi viser le PTB. Les convergences avec ce parti populiste portées par Laurette Onkelinx dans Le Soir sont inquiétantes  ».

Ici, le terme résonne comme une condamnation de son interlocuteur, non plus pour couper court au débat (quoique…), mais surtout pour discréditer et dénigrer son adversaire, à savoir le PTB qui est, qui plus est, comparé à l’extrême droite (puisque c’est à l’égard de celle-ci que prévaut le cordon sanitaire).
D. Ducarme est un habitué du recours au terme « populiste », et pas seulement à l’égard du PTB. Mais il peut aussi se retrouver lui-même accusé de se livrer à du populisme. L’extrait suivant vient du non-débat entre lui et Georges-Louis Bouchez sur la RTBF lors de la course à la présidence du MR. D. Ducarme avait refusé le débat et les deux vainqueurs du 1er tour s’étaient alors retrouvés l’un après l’autre sur les ondes de La Première. G.-L. Bouchez, qui passait en second lieu, tint alors ces propos :

Illustration 3 (vidéo)

G.-L. Bouchez : « Le rôle d’un président du MR est de rassembler les gens. Et on ne peut pas rassembler le parti si on joue un côté un peu populiste de la base contre les élites. Ça, c’est un discours un peu style PTB. (…) Et moi je ne veux pas rentrer dans ces polémiques. (…) Cette méthode est dangereuse, elle est assimilable à du populisme. Moi, je ne fais pas partie de ceux qui jouent la base contre les élites. Pourtant, je le pourrais puisque, moi-même, je suis issu de cette base ; je n’ai jamais été ministre, je ne suis pas parlementaire ».

G.-L. Bouchez emploie le concept pour discréditer son adversaire du moment et ajoute, pour atténuer l’attaque envers un membre de son propre parti, une dimension d’analyse en expliquant que ce n’est pas D. Ducarme qui est populiste, mais « la manœuvre ». Autre dimension : la réflexion sur le rapport élites-peuple, qui est un des traits caractéristiques du populisme, comme nous pourrons le voir plus loin. On est donc ici à la fois dans l’invective ou l’insulte (volonté de discréditer l’adversaire), tout en essayant de se positionner dans une perspective d’analyse.

c. Retourner le stigmate
Le recours massif du qualificatif « populiste » comme élément de déconsidération dans le débat politique a poussé certains à s’en revendiquer, comme Jean-Luc Mélenchon. En 2012, il se heurte régulièrement à des interlocuteurs (politiques ou journalistes) qui, pour clore le débat, le traitent de populiste. En 2017, s’inspirant des travaux de la politologue Chantal Mouffe sur le « populisme de gauche », il s’approprie le qualificatif et tente de transformer la tare en étendard : « Si être proche du peuple, le défendre, c’est être populiste, alors oui, je suis populiste ! ».

On voit donc qu’il y a dans le débat politique différentes acceptions, différents usages du concept de populisme, et ceux-ci peuvent être positifs (assumés, tel un étendard utilisé contre l’adversaire) ou, la plupart du temps, négatifs (dans le registre de l’invective, avec la volonté de couper le débat, de déstabiliser ou de dénigrer l’adversaire).

2. Le populisme dans une approche scientifique

Le concept de populisme peut également être utilisé pour établir une analyse des différents positionnements politiques. Dans cette optique, il est important de voir que le populisme n’est pas tellement une idéologie, mais plutôt un « style » politique, un type de discours qui vient se greffer sur différentes idéologies. Il existe donc des acteurs aux idéologies très variées qui recourent au populisme.

Il est généralement accepté que le populisme est né en Russie au 19e siècle avec des groupes plutôt situés à gauche – appelés Narodniki – et qui avaient un discours populiste contre les élites tsaristes. On retrouve ce populisme de gauche un peu plus tard avec le « People’s party » aux USA. À partir de la fin du 19e et surtout au 20e siècle, le populisme s’est aussi greffé sur des discours de droite et d’extrême droite, souvent mâtinés d’accents populaires et sociaux.

Malgré la grande variété d’occurrences du populisme dans le temps et à travers le monde, il est tout de même possible de dégager un « noyau dur » de ce qu’est le populisme, de distinguer certains marqueurs récurrents ou certains indicateurs permettant de qualifier, objectivement, un discours de populiste.

a. Le peuple contre les élites

Illustration 4 (vidéo)

Donald Trump contre « the entire corrupt Washington establishment  ».
Marine Le Pen, en parlant de la victoire de D. Trump : « Il a rendu possible ce qui était présenté comme totalement impossible. C’est surtout la victoire du peuple contre les élites ».
Jean-Luc Mélenchon : « 1 % de la population du monde, les plus riches, détiennent autant que 99 %, voilà le scandale ».
Raoul Hedebouw : « Nous ne tenons pas compte évidemment de tous ces dogmes libéraux qui ont cassé notre économie, nous voulons sortir du cadre ».
M. Le Pen : « Toute l’oligarchie qui use contre moi, mais aussi aujourd’hui contre vous, d’arguments indignes veut vous mettre au garde à vous derrière le banquier Macron… »

Dans les extraits présentés, on retrouve des personnages de tendances politiques assez différentes (de D. Trump à R. Hedebouw), des accents différents, mais aussi un trait commun fondamental : la rhétorique du « peuple contre les élites ». Cette rhétorique peut receler des choses fort différentes, mais il y a toujours l’idée du peuple considéré et présenté comme un tout homogène et des élites, définies de manière plus ou moins précise : « Le banquier Macron », « les 1 % », « les élites de Washington » (donc en particulier les démocrates). Derrière cette même acception, on peut donc retrouver des réalités fort différentes : « les riches » ou l’adversaire politique du moment.

Sur le seul critère peuple contre élite, on peut donc aussi bien retrouver D. Trump, Mischaël Modrikamen et M. Le Pen d’un côté et J.-L. Mélenchon ou R. Hedebouw de l’autre... Mais les caractéristiques de discours sont toutefois différentes : R. Hedebouw a finalement recours à un discours de classe assez classique au PTB et J.-L. Mélenchon utilise des notions clairement situées à gauche (« les 1% contre les 99 »), alors que D. Trump fait appel à d’autres notions, nettement ancrées à droite.
Les extraits suivants permettent de cerner les caractéristiques particulières du discours populiste de droite ou d’extrême droite.

b. Populisme de droite (extrême) : la faute aux étrangers

Illustration 5 (vidéo)

Marine Le Pen : « Ma première mesure… Ma première mesure comme présidente de la République sera de remettre des frontières à la France. (…) Pour beaucoup de Français, l’immigration massive est une oppression. L’immigration massive n’est pas une chance pour la France, c’est un drame pour la France ».
Nigel Farage : « Tous ces migrants peuvent se rendre à Calais. Et nous savons à quel point ce gouvernement défend mal nos frontières et, dans quelques mois, toutes ces personnes auront des passeports européens. Nous sommes beaucoup moins en sécurité en tant que membre de l’Union européenne  ».
Mischaël Modrikamen : « L’Islam politique présente des aspects fascistes  ».
M. Le Pen : «  Nous devons tarir ce vivier de fanatisme que sont devenues certaines banlieues françaises, nous devons expulser les « fichés S » étrangers pour priver l’islamisme en France de ses éléments les plus radicaux ».
Donald Trump : « Quand le Mexique nous envoie des gens, ce ne sont pas les meilleurs. Ils importent drogue et criminalité. Ce sont des violeurs. Nous allons construire un mur…  »
Viktor Orbán : « Les migrants ne sont pas seulement en train de frapper à nos portes, ils les enfoncent. Pas quelques centaines, pas quelques milliers, mais des centaines de milliers, des millions même font le siège de la Hongrie et de l’Union européenne. On ne peut pas en voir le bout  ».

On voit qu’ici, un autre acteur intervient : l’étranger – ou les étrangers au sens large, ou certaines minorités ethniques – qu’on retrouve essentiellement dans le populisme de droite (V. Orbán, D. Trump, M. Le Pen, M. Modrikamen) et pas du côté des partis de gauche, qui sont généralement marqués par une culture d’ouverture, de solidarité et d’internationalisme.

Il y a donc une différence importante entre populisme de droite et populisme de gauche du point de vue du discours à l’égard des étrangers. La gauche développe un discours populiste binaire (« les élites contre le peuple ») alors que le populisme de droite présente une relation ternaire (« le peuple, les élites et les étrangers »), les étrangers étant là pour affaiblir le peuple (celui d’ici, le « bon » peuple, envisagé à nouveau comme un tout homogène, purgé des éléments étrangers). Dans cette relation ternaire, les élites instrumentaliseraient ces étrangers au détriment du peuple en les faisant venir pour occuper les emplois des nationaux et asseoir ainsi leur domination culturelle.

c. Défiance face aux juges et à la magistrature
Les magistrats et les juges sont d’autres acteurs régulièrement mis à l’honneur dans le discours populiste.

Illustration 6 (vidéo)

Silvio Berlusconi : «  Il est clair et évident que le pouvoir judiciaire est une maladie de notre système, un cancer de notre démocratie  ».
François Fillon : «  C’est au peuple français que je m’en remets, parce que seul le suffrage universel et non pas une procédure menée à charge peut décider qui sera le prochain président de la République  ».
Bart De Wever : « L’Europe a dû fermer dans la précipitation les frontières notamment via un accord douteux avec Erdogan. Et maintenant, le juge dit : “Oui, mais si quelqu’un là-bas demande un visa, il peut l’avoir, même s’il est écrit dans la loi que seul le gouvernement peut le délivrer”. Ce genre d’activisme juridique a des conséquences énormes sur la société. Il est temps de dire que cet activisme du monde judiciaire doit cesser  ».
Marine Le Pen : « Cette enquête a été ouverte il y a deux ans. C’est quand même assez étonnant que, brutalement, deux mois avant la présidentielle, il y ait cette très forte activité judiciaire. (…) Les Français savent exactement faire la différence entre des vraies affaires et des cabales politiques  ».

On retrouve à nouveau mise en avant la dimension du « peuple », toujours présenté comme un tout homogène, mais qui en plus SAIT la vérité. On retrouve aussi le rejet des juges et de l’institution judiciaire, surtout quand ils posent problème : en cas d’enquête sur des choses que l’on préfèrerait dissimuler (par exemple S. Berlusconi, archétype par excellence du populiste, celui qui a tracé la voie pour beaucoup d’autres et pour lui-même, poursuivi par les « juges rouges » vécus comme ses pires ennemis politiques).

Ces extraits montrent aussi qu’on peut avoir des accents populistes dans les déclarations sans pouvoir être qualifié de populiste par essence. En 2017, F. Fillon n’a pas mené une campagne populiste à proprement parler. Ce qui ne l’empêche pas d’invoquer le « peuple » qui a raison contre ces juges qui auraient essayé de le faire tomber.

Les juges sont donc dénoncés à la fois quand ils enquêtent d’un peu trop près sur les leaders populistes, quand leur action risque de parasiter une campagne électorale en mettant « à mal la démocratie », et aussi quand une décision de justice va à l’encontre de la nécessairement supérieure « volonté du peuple ». C’est alors tout l’État de droit qui est remis en question. C’est le cas quand B. De Wever fustige une décision de justice qui, en vertu du droit international (la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales), ouvre la porte aux réfugiés pour avoir des visas. Cette décision, qui fait valoir la supériorité du droit fondamental à demander l’asile hors de son pays, ne plaît évidemment pas au président du parti nationaliste flamand dont fait partie Theo Francken, alors secrétaire d’État à l’Asile et la Migration.

d. Défiance face aux médias

En bonne place parmi les acteurs souvent stigmatisés par les leaders populistes figurent les médias.

Illustration 7 (vidéo)

Donald Trump, sur la supposée malhonnêteté des médias, s’énervant sur le traitement médiatique de ses discours : « Vous êtes juste des gens malhonnêtes. (…) La presse est incontrôlable. Le niveau de malhonnêteté est incontrôlable. »
Marine Le Pen : « Les médias se déchaînent pour tenter de nous atteindre de leurs flèches venimeuses. (…) Le but ne sera pas de traiter avec neutralité et déontologie, mais de dénigrer, de caricaturer parce qu’ils ne savent faire que ça dès que j’ouvre la bouche ».

  • Nicolas Sarkozy, interrogé par David Pujadas sur les financements libyens de sa campagne électorale : « C’est pas vrai ! Quelle indignité ! Nous sommes sur le service public… Vous n’avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison (Ziad Tachiedine) ? Qui a été condamné à d’innombrables reprises pour diffamation ? Qui est un menteur ? Ce n’est pas l’idée que je me fais du service public… »

Outre le culot de ces leaders, on constate que dans le discours populiste, les médias sont malhonnêtes par essence, et en particulier quand eux aussi essaient d’enquêter d’un peu trop près sur les aspects les moins reluisants de ces hommes et femmes politiques. Les médias sont également accusés d’être les complices du pouvoir en propageant de la désinformation qui maintient le peuple dans l’ignorance et les élites au sommet.

e. Un passé idéalisé
Dernier élément fréquemment rencontré dans le discours populiste, la nostalgie d’un passé idéalisé : « C’était mieux avant ». Mais avant quoi ? Les choses sont rarement aussi simples…

3. Conclusion : populisme et démocratie

Comme expliqué plus haut, le populisme est avant tout une forme rhétorique, un « style » politique bien plus qu’une idéologie dans le sens où il peut tout aussi bien se greffer à des opinions de gauche que de droite ou d’extrême droite.

Si les discours populistes de gauche et de droite divergent quant à leur rapport aux étrangers, c’est parce que le « peuple » mis en avant par les deux camps n’est pas le même : la gauche valorise le demos (le peuple entendu comme la communauté des citoyens, ceux qui ont des droits et participent à la vie politique) alors que la droite et l’extrême droite mettent plutôt en avant l’ethnos (le peuple entendu de manière restreinte comme « les nationaux », à l’échelle d’un pays ou d’une communauté).

En outre, les populismes accordent une grande importance à la figure du chef, mais droite et gauche se distinguent par le type d’élite invoquée par lui. C’est très manifeste quand D. Trump fustige les élites alors que lui-même, héritier d’une grosse fortune, en fait partie sur le plan économique, politique (en tant que président), socio-culturel (en tant qu’homme blanc américain de plus de 60 ans), etc. C’est aussi vrai pour les Berlusconi, Modrikamen, Le Pen… Que ceux-là s’érigent en pourfendeur des « élites » ne manque pas de sel !

La notion de populisme permet d’analyser le discours politique de façon scientifique, d’en repérer les éléments de langage, de mettre la rhétorique en évidence. Mais elle permet aussi à celui qui en use dans son intervention politique de discréditer son interlocuteur ou son adversaire politique ainsi que ce qu’il veut dire ou ce qu’il veut représenter. Quand on qualifie J.-L. Mélenchon de populiste, c’est pour discréditer sa volonté de représenter les 99 %, c’est-à-dire « le peuple » en termes socio-économiques (pas les élites financières incarnées par un M. Modrikamen ou un D. Trump). De même, quand P. Vrebos titille P. Timmermans et que celui-ci répond « je ne réponds pas à ces questions-là, c’est du populisme », c’est aussi une manière d’évacuer le peuple lui-même.

On voit l’ambiguïté : il y a d’un côté utilisation du peuple par les leaders populistes, mais en même temps, ceux qui dénoncent le populisme essaient souvent de mettre de côté la voix du peuple et les interpellations populaires, qui traduisent ce qu’on peut entendre comme revendications au niveau de la majorité d’une population (qui n’est ni homogène, ni exempte de tensions, de différences, de divergences politiques…). Il ne s’agit donc pas de jeter le bébé avec l’eau du bain : des leaders populistes peuvent aussi se faire l’écho des couches les moins favorisées.

Mais à l’analyse du discours, et malgré cette fonction d’expression de certaines problématiques et revendications, on constate que la logique populiste poussée à son terme est un peu l’antithèse de la démocratie et peut constituer une menace sérieuse à l’encontre des droits et libertés qui la fondent. Le leader populiste dit : « Je sais ce que pense le peuple (homogène, fantasmé) et en tant que leader, je vais faire en sorte que ce peuple soit entendu  ». Il serait même mieux que le peuple « laisse faire » son leader tant celui-ci l’incarne et SAIT (presque mieux que le peuple lui-même) ce dont il a besoin. C’est tout le contraire de la démocratie où chacun des individus qui constitue le peuple est là pour exprimer ses opinions, pour mettre en avant ses intérêts, ses préoccupations et pour s’impliquer politiquement…

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