Trimestriel N°2

Newsletter du Réseau Associatif de Solidarité International

Les échos de R.A.S.I

Edito
Depuis plus d’un siècle, un large consensus entoure l’idée de croissance,
assimilée à celle de progrès et d’abondance. Les trente Glorieuses font souvent figure de paradigme : recul de la pauvreté dans les pays riches, hausse du pouvoir d’achat moyen, réduction des inégalités, mise en place de l’État providence et de droits sociaux. L’idée que le progrès social était automatiquement engendré par le progrès économique, mesuré par le taux de croissance, semblait se vérifier. C’était déjà passer bien vite sur la volonté politique d’un nouveau contrat social exprimée dès la fin de la guerre et sur les luttes sociales qui ont suivi. Dans ce concert de réussite, les voix discordantes étaient étouffées. La croissance des pays riches
s’accompagnait pourtant d’une marginalisation du tiers-monde : qu’à cela ne tienne, de grands projets de
développement devaient permettre le « rattrapage » de ces pays. Elle s’accompagnait également d’un gaspillage insensé des matières premières et d’une exploitation frénétique des terres. En 1972 pourtant, l’alarme est sonnée avec la publication d’un rapport du Club de Rome, « Halte à la croissance », et la critique de la croissance exprimée lors de la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain à Stockholm.

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